Soigner, résister, espérer : le combat quotidien des infirmiers à Fontamara

En cette Journée mondiale des sciences infirmières, les regards se tournent vers celles et ceux qui, souvent dans l’ombre, tiennent à bout de bras un système de santé fragile, mais indispensable. Ici à Fontamara, dans les cliniques de quartier, les centres de santé communautaires et parfois même à domicile, infirmiers et infirmières sont les visages humains de l’espérance.

Dans un pays où l’accès aux soins reste un privilège, ces professionnels incarnent la résilience. Malgré le manque d’équipements, de médicaments, de reconnaissance et de sécurité, ils sont là. Ils soignent, écoutent, accompagnent. Ils veillent jour et nuit, dans les urgences comme dans les consultations les plus ordinaires, avec un engagement admirable. Ils sont les premiers à rassurer une mère, les derniers à fermer les yeux d’un patient. Leur travail va bien au-delà des actes médicaux : c’est un engagement de cœur.

Investir dans les soins infirmiers, c’est investir dans la vie.

À Fontamara, nombreuses sont les jeunes qui rêvent de cette blouse blanche. Leur motivation est noble, mais le chemin reste ardu. Trop souvent, ces étudiants et étudiantes font face à des formations sous-équipées, à des stages non rémunérés, à des perspectives d’emploi incertaines. Et pourtant, ils avancent. Par passion. Par conviction. Pour servir.

Il est temps que la société comprenne : prendre soin de nos infirmiers et infirmières, c’est renforcer notre économie, c’est stabiliser nos communautés, c’est garantir l’avenir. Un pays en santé est un pays capable de se développer. Et il n’y a pas de système de santé sans des professionnels bien formés, bien traités, bien valorisés.

Sa K ap Fèt Fontamara
Sa K ap Fèt Fontamara
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